Après 20 jours de compétition inédite soldée par une qualification à la Coupe du monde féminine 2023 et un échec en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine 2022, Rosella Ayane n’a aucun regret. La Marocaine espère participer à d’autres ultimes combats du tournoi africain avec son pays.
L’attaquante de 26 ans l’équipe féminine de Tottenham en Angleterre a été l’une des pièces maîtresses de cet exploit du Maroc dans le tournoi qu’il a organisé. Ayane s’est montrée très dangereuse pour toutes les défenses qu’elle a affrontées dans la CAN féminine et a été l’auteure du but réducteur en finale contre l’Afrique du Sud, quand elles ont perdu 2-1 samedi à Rabat devant un Stade Moulay Abdallah plein à craquer.
Journaliste : que pensez-vous de ce soutien immense reçu de la part des Marocains sur l’ensemble du tournoi ?
J’ai toujours dit que les Marocains, leur soutien est incroyable. Je n’ai jamais senti quelque chose de pareil dans mon pays natal en Angleterre. J’espère qu’ils continueront par nous supporter sur le long terme.
Journaliste : vous avez au moins sécurisé la qualification en Coupe du monde 2023, cela vous apporte-t-il une satisfaction malgré la déception en finale ?
Non ! Si vous voulez une réponse, c’est toujours non. J’aurais vraiment aimé réussir ce match aujourd’hui et tout le monde a fait de son mieux. Demain on va s’asseoir pour revoir ces cinq ou six semaines et apprécier ce que nous avons pu réaliser. Aller en finale n’est pas facile. J’espère que ce n’est pas notre dernière finale. Certains diront qu’un an et demi dans le domaine du football n’est pas suffisant, mais voyons ce que nous allons pouvoir réaliser et construire en plus. C’est incroyable de faire partie de cette équipe passionnante. C’est tellement excitant pour moi d’être à la maison dans mon pays d’origine.
Journaliste : qu’est ce que vous prévoyez pour votre saison prochaine ?
Vous savez j’ai toujours fait de mon mieux et chaque fois j’essaie de tout donner et de continuer à m’améliorer dans différents domaines chaque jour. Donc je vais juste continuer à travailler et à m’améliorer. Merci, merci.
