@JacquesPekemsi
Paulo Duarte a tiré sur la sonnette d’alarme depuis le Maroc où la sélection du Togo dispute ses matches amicaux de ce mois de mars. Pour le sélectionneur des Eperviers, les conditions ne sont pas encore réunies pour performer.
Arrivé au moment où les Eperviers étaient en plein doute avec des absences répétées aux dernières CAN, le Portugais s’est lancé dans un chantier de reconstruction de la sélection nationale du Togo. Même s’il n’a pas réussi à qualifier son groupe pour la dernière CAN en Côte d’Ivoire, le technicien reste convaincu de sa méthode.
Seulement, celui qui a été récemment reconduit à la tête de la sélection togolaise pense que les autorités du pays peuvent mieux faire pour l’accompagner dans sa mission. Deux jours après la victoire du Togo (2-1) en amical face au Niger et à la veille de la seconde rencontre face à la Lybie, il a lancé un cris d’alarme.
« Aujourd’hui, on a un grand problème qu’on doit régler le plus vite possible. On parle de la rénovation de l’équipe, on ne peut pas voyager avec 23 joueurs, 3 gardiens et 20 joueurs de champ. Dans cette liste, il y a 10 joueur qui ont l’âge de la sélection olympique mais nous sommes 23 et c’est impossible de voir cette jeunesse progresser avec ça. Je suis fatigué de le dire » a déclaré Paulo Duarte.
Le Portugais s’était vu obligé sur ce rassemblement, de convoquer seulement dans sa liste deux gardiens de buts afin de se donner la possibilité d’avoir un joueur de champ supplémentaire comme il le souhaite. Après la rencontre face au Niger, trois joueurs ont dû quitter le stage. Il s’agit de l’expérimenté Alaixys Romao, reparti dans son club pour préparer les play-offs du championnat avec son club en Grèce, de Khaled Narey (blessé) et du jeune Dikeni-Rafid Salifou que la Juventus de Turin voudrait intégrer aux entrainements de son équipe première dès cette trève. Face à ces trois départs, l’ailier de l’ASKO de Kara Harissou Ouro-Bodi et Charles Acolatsè (milieu de Vliitorul Pandurii, Roumanie) sont arrivés au campement.
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